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CARTES PROTECT

Tu es l’heureux détenteur d’un jeu Défis Nature 15 ans et d’une nouvelle carte spéciale appelée carte Protect’ !

Il en existe six différentes que tu peux découvrir ci-dessous. Chacune d’elles te permet de protéger une de tes espèces dans le jeu.

Mais pas que !

Six associations qui œuvrent pour la préservation de ces espèces sont soutenues financièrement par la Fondation Bioviva pour mener des actions d’éducation et de sensibilisation auprès des enfants. Informations que nous partageons sur le site de la fondation Bioviva.

N’hésite pas à revenir sur cette page régulièrement pour suivre les actions de protection. 

À très vite… 

Le Club Défis Nature 

L'ÉLÉPHANT D'AFRIQUE

Plus imposant que son cousin d’Asie, l’éléphant d’Afrique est très gros. Il est aussi lourd que 4 à 6 voitures (selon les modèles !). C’est aussi l’animal ayant les plus grandes oreilles : elles peuvent mesurer près de 2 m² !

Le nombre d’éléphants est passé de plusieurs millions au 20e siècle, à moins de 500 000 aujourd’hui. Le braconnage et la destruction de son habitat sont les principales causes de la chute de ses effectifs.

Il existe deux espèces d’éléphant d’Afrique : l’éléphant de savane (Loxodonta africana africana) et l’éléphant de forêt (Loxodonta africana cyclotis). Ces deux espèces sont respectivement présentes dans les habitats de savane et de forêt de l’Afrique Sub-saharienne. Leurs populations sont en fort déclin, les éléphants de savane sont listés en danger depuis 2020 sur la Liste Rouge de l’UICN et les éléphants de forêt en danger critique d’extinction. Les principales menaces qui pèsent sur ces animaux sont le braconnage pour le trafic de défenses pour l’ivoire, la destruction de leur habitat par la déforestation et les représailles des agriculteurs pour destruction de cultures.

Les populations Massaï au Kenya vivent au sein de la faune sauvage et la coexistence entre les populations humaines et animales est essentielle pour le bon équilibre de l’écosystème. C’est en ce sens que l’association Big Life intervient sur la zone pour accompagner le développement économique, social et éducatif des populations humaines tout en assurant la protection des différentes espèces.

LE GORILLE DES PLAINES DE L'OUEST

Habitant des forêts d’Afrique équatoriale, ce gorille est le plus gros de tous les primates. Il vit en petits groupes d’une dizaine d’individus, dirigés par un mâle dominant. Chez cette espèce, le mâle fait deux fois le poids d’une femelle ! 

Dans la nature, il resterait moins de 300 000 gorilles de cette espèce. Sa chair est convoitée par les braconniers. Les petits sont également capturés pour être revendus comme animaux de compagnie. 

Jumbo est arrivée au Limbe Wildlife Centre en 1996 juste avant Noël. Elle venait de Bertoua, où un petit garçon essayait de la vendre à une femme. Le garçon a fini par abandonner Jumbo dans le jardin de la femme, qui a pris soin de Jumbo jusqu’à ce qu’elle soit amenée au LWC. Jumbo est connue pour sa grande précision : elle est très douée pour lancer des pierres sur les arbres afin de faire tomber les prunes et les mangues savoureuses.

Sur cette photo, Jumbo qui était alors toute jeune, est en compagnie de Batek, un autre pensionnaire du centre. Tous les gorilles secourus au LWC auront besoin de soins à vie. Le soutien d’organisations telles que Bioviva est donc inestimable pour ces gorilles qui ont été sauvés de l’horrible commerce illégal d’animaux sauvages.

Batek est un gorille mâle des plaines de l’Ouest né en 1999 dans l’est du Cameroun, au milieu de la forêt tropicale.

Lorsqu’il avait deux ans, un chasseur lui a tiré dessus ainsi que sur sa mère. Dans l’attaque, sa mère est morte. Lui, a été gravement blessé au bras gauche. Par chance, une religieuse d’une mission catholique l’a sauvé et l’a soigné. Une fois qu’il a été rétabli, la religieuse a contacté le Limbe Wildlife Centre dans lequel il est arrivé en mars 2002.

À son arrivée, tout le monde s’est rapidement rendu compte que Batek était très amical et à l’aise avec les autres gorilles, comme avec les humains. Il adorait être chatouillé et poursuivi.

Aujourd’hui, Batek est devenu un magnifique gorille à dos argenté. Les gardiens expérimentés savaient qu’en grandissant, Batek aurait besoin de ses propres femelles. Maintenant âgé de 24 ans, il vit avec deux femelles, Emma et Pitchou, qui ont également été sauvées du commerce d’animaux sauvages.

LA GIRAFE RÉTICULÉE

Avec une hauteur maximale de cinq mètres, la girafe est le plus grand animal terrestre. Hôte des savanes africaines, son long cou lui permet d’attraper en hauteur son plat favori, les feuilles d’acacias.

En agrandissant les villes, les humains ont diminué l’habitat de ces girafes. Autrefois réparties sur un territoire très large, elles ne peuvent plus passer aux mêmes endroits lors de leurs migrations. Depuis 2016, cette espèce est classée comme vulnérable. Il n’en resterait plus que 11 000 dans la nature.

Les girafes réticulées sont fortement menacées, leur population a diminué de plus de 50 % au cours des 35 dernières années. Les principales menaces auxquelles elles sont confrontées sont la perte de leur habitat due au défrichement des terres pour l’agriculture et le développement économique, le braconnage pour la viande et les os, et le changement climatique.

Tendons le cou pour la girafe réticulée et soyons une voix pour elle !

Avec le soutien de nos partenaires, la Fondation pour la Conservation de la Girafe (GCF) a mis en place, dans le nord du Kenya, le programme d’éducation environnemental « Kids in Parks ». Grâce à notre partenariat avec les Wildlife Clubs of Kenya (WCK), ce programme a permis à 1000 élèves et 40 enseignants de visiter le parc national de Meru.

Le manuel « GCF Nature » a aidé les participants à en apprendre davantage sur la conservation de la girafe réticulée, les chaînes alimentaires et la protection de la nature. Les écoles et les élèves sont choisis dans des zones adjacentes à d’importants habitats de girafes réticulées. Ce programme vise à sensibiliser et à promouvoir les efforts de conservation.

Avec le soutien continu, ce dernier prévoit de s’étendre à d’autres zones et à d’autres parcs, afin de maximiser l’impact des partenariats et des manuels sur la nature.

LE LION D’AFRIQUE

Le lion d’Afrique est un félin imposant : il peut peser jusqu’à 250 kg. Son pelage doré est très utile lorsqu’il traque sa proie : il passe ainsi presque inaperçu dans les longues herbes de la savane. Il vit en groupes très structurés : tandis que les femelles chassent, les mâles gardent le territoire. 

Les effectifs du lion d’Afrique se sont effondrés en 50 ans, passant de 100 000 individus à seulement 30 000. Les causes principales sont le braconnage, les maladies et la dégradation de son habitat.

L’association Big Life Foundation protège la biodiversité kenyane depuis 2010. Des patrouilles de rangers luttent au quotidien contre le braconnage des lions. L’association accompagne les habitants pour leur apprendre à vivre en harmonie avec la nature et les animaux qui les entourent. Une compensation financière a été mise en place pour éviter les représailles des éleveurs sur les lions pour les attaques de leur bétail. L’objectif de l’association est de sensibiliser les populations et de réduire les conflits Homme-animaux tout en protégeant la faune sauvage.

LE FAUCON CRÉCERELLETTE

Le faucon crécerellette aime nicher dans les bâtiments, sous les tuiles. Dans la nature, il se réfugie plutôt dans les falaises ou dans les tas de pierres.

Ce rapace a vu sa population diminuer au fil des années. Son habitat s’est réduit, tant dans les régions où il nidifie que dans celles où il passe l’hiver. Insectivore, il souffre également de la disparition de ses proies, en raison de l’utilisation intensive de pesticides.

En France, cette espèce est protégée, comme toutes les espèces de rapace.

le Faucon crécerellette est une espèce migratrice. Après la saison hivernale passée en Afrique subsaharienne, les individus reviennent dès le mois de mars s’établir dans les régions chaudes d’Europe pour s’y reproduire. En France, nous avons la chance d’accueillir quelques colonies en région méditerranéenne.

Dans l’Hérault notamment, plusieurs villages se font l’écrin de nidification et de reproduction de plus de 200 couples. En effet, le Faucon crécerellette, espèce cavernicole, apprécie particulièrement les toitures anciennes dont les tuiles ouvertes font office de gîte idéal. Pour les ornithologues de la LPO Occitanie – Délégation Territoriale Hérault (Ligue pour la Protection des Oiseaux), le retour du Faucon crécerellette est un rendez-vous annuel. Accompagnés d’une quinzaine de bénévoles passionnés, ils prospectent au printemps plus de quinze communes chaque semaine afin de repérer les nids et compter les individus.

Les prospections se font le matin, entre le lever du jour et 10h ou bien le soir, entre 18h30 et le coucher du soleil. C’est à ces heures que les couples s’activent dans les villages, sur leur aire de nidification. En pleine journée, ils s’éloignent des nids pour partir en chasse, entre vignes et garrigues. L’espèce est principalement insectivore et se régale notamment de grosses sauterelles.

LA TORTUE CAOUANNE

Pourvue d’une carapace ovale et d’une tête épaisse, la tortue caouanne se rencontre dans les eaux tropicales, subtropicales et tempérées du monde entier. 

Cette espèce est protégée. Il est donc totalement interdit de la capturer, d’en vendre ou d’en posséder en captivité. Sacs plastique, pollutions diverses, disparition des plages, captures accidentelles dans les filets de pêche, contribuent à la disparition de ce reptile marin. 

Basé dans le sud de la France, le CESTMed, ou Centre d’Etude et de Sauvegarde des Tortues marines de Méditerranée, a pour principales missions d’accueillir, de soigner et d’étudier les tortues marines blessées et/ou victimes d’un échouage ou d’une capture accidentelle dans les filets de pêche.

Tout au long de l’année, le CESTMed propose différentes activités et animations éducatives pour tous les âges : 

  • L’animation l’Hôpital des Tortues s’adresse aux enfants de 4 à 6 ans, leur permettant de se mettre dans la peau d’un soigneur en étudiant 3 cas réels de problématique que rencontrent les tortues marines, et en pratiquant les soins à réaliser sur des tortues en peluche !
  • L’Atelier Naturaliste pour les enfants de 8 à 11 ans, pour qu’ils découvrent les plantes et les animaux qui interagissent avec les tortues marines, ainsi que leur mode de vie comme leur respiration ou encore leur mode de reproduction.
  • La visite “Découverte du Sentier”, adressé aux adultes et adolescents, qui, le long du sentier, profiteront d’un parcours pédagogique proposé par un soigneur du CESTMed expliquant les menaces qui pèsent sur les tortues marines, les actions pour les protéger et toutes sortes d’anecdotes sur leur mode de vie.
 

Les équipes du CESTMed interviennent également dans les écoles de la maternelle au lycée, avec des animations et des visites virtuelles du centre de soins.

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